vendredi 25 mars 2016

Eglise - Møl - Xnoybis @u Buzz, mais déplacé @ La Cantine De Belleville, le 23/3/2016

Chouette affiche bien sombre pour ce retour dans la cave de la mythique Cantine De Belleville:
> super concert noise-post-metal de Xnoybis qui bénéficie du meilleur son de la soirée (merci pour la dédicace du fabuleux Picardian Fight Song),
> MOL de mauvais goût dans un style neo-black de hipster (double pléonasme) mais malgré tout très bien exécuté,
> Église un peu décevant, la faute au bassiste galvanisé par ses problèmes techniques avant d'envoyer.
Bonne soirée de retrouvailles de cave par ailleurs.

Secrets Of The Moon, Dodheimsgard, Thulcandra, Our Survival Depends On Us @u Petit Bain le 9/3/2016

Après la doublette neo-black de la veille, difficile de s'infliger 4 autres groupes dès le lendemain, malgré l'invitation de Metalorgie... Je débarque (ou plutôt embarque) donc pendant que Thulcandra nous assène son black-death moderne sans grande originalité, poses martiales comprises.

Quoi qu'il en soit, si ce sont les allemands de Secrets Of The Moon qui jouent en tête d'affiche avec leur black fraîchement matiné d'influences bowiesques, les foufous de DHG leur auront complètement volé la vedette avec leur black bunglesque.

mercredi 16 mars 2016

Sadique-Master Festival le 11/3 @u Cinéma Les 5 Caumartin

Nouveau (fort bien)venu dans la famille des festivals de films "de genre" au sens large du terme, mais franchement plus "pointu" que ses aînés, le Sadique-Master Festival nous propose sur 3 jours (ou plutôt 3 soirs) une programmation "underground, déviante et extrême" (interdite au moins de 18 ans) pour la seconde année consécutive...

3 soirées donc, dont la nuit du samedi de 21h à 6h (passé l'âge de ces c******es), une double French séance le dimanche soir (déjà vu le premier court à Gérardmer, excellent au demeurant dans un style en effet extrêmement déviant), et la soirée du vendredi où je me suis donc rendu pour deux films... une vraie bonne bouffée d'air vicié et toxique comme il fait bon en respirer de temps en temps!

(Séance d’ouverture) 18h30 – Gudsforladt (2015) (Kasper Juhl) (- 16) (Drame psychologique/thriller) (Danois) (Exclusivité Européene) (95 minutes) (VOSTFR) + court métrage surprise

Le premier long-métrage est Danois mais aurait tout aussi bien pu être Norvégien tant il est black-metal dans l'esprit.
Alors que la forme (franchement très réussie pour ne pas dire virtuose dans le genre) se rapproche de ce que Nicolas Winding Refn proposait avec sa trilogie Pusher, le réalisateur Kasper Juhl nous raconte une histoire perverse et malsaine au possible: là où Refn se "contentait" de réalisme social trashisant, Juhl nous balance un film à la croisée des chemins aussi glauque que "réjouissant"... à voir (et à revoir!).

PS: petit bémol concernant le son pendant la projection, avec la présence d'un vilain buzz tout au long du film... heureusement corrigé pour la suite des hostilités.

S'en sont suivis des courts, dont un trailer réalisé pour le festival, un autre pour un film prometteur à venir (Cruelle Est La Nuit, un home-invasion à la Orange Mécanique qui se passe dans un club échangiste), et un dernier vrai court snuffo-humoristico-gore plutôt réussi.


22h - When the black birds fly (2016) (Jimmy ScreamerClauz) (-18) (Experimental/extrême/animation) (Américain) (Exclusivité Européenne) (105 minutes) (VOSTFR)

Le second long format de la soirée est un vrai OVNI (avec V pour Visuel), tout en animation criarde et psychédélique, qui réinterprète en partie le mythe de la Genèse... extrêmement difficile à appréhender (son épouvantablement fort j'ai du mettre des bouchons d'oreilles), aussi hallucinatoire que WTF: impossible d'avoir un avis tranché... à voir! (mais pas à revoir pour ma part...)

En bref, une super soirée et un vrai regret de ne pas avoir pu me frotter à la nuit du lendemain au cours de laquelle le prix des spectateurs a été projeté.


mercredi 9 mars 2016

Automne/Hiver 2015 histoire de...

Au rayon des ratages pour des raisons diverses et variées:

> Mos Def (avec Tony Allen en ouverture excusez du peu!) que j'ai oublié dans mon post été 2015: trop complet, et de toute façon il a changé de nom un peu comme Cat Stevens avant lui (ou Cassius Clay ou Lew Alcindor dans un registre sportif...)


> Sangre De Muerdago que je rate à chaque fois qu'ils repassent depuis que je les ai vus ya au moins ça au Chat Noir.


> Malhkebre, pour cause de boxe du jeudi, et ce malgré ma sympathie pour leur batteur Nico (Sektarism, Witchthroat Serpent et surtout feu-HABSYLL).


> Skull Defekts, que j'ai déjà vu sans leur chanteur intérimaire de luxe (Daniel Higgs, feu-LUNGFISH), et pour lequel je me réserve leur prochain concert.

> Low et Eagles Of Death Metal, pour cause de complétude et de vacances, et conséquemment Shannon And The Clams pour cause de funeste annulation.

Au rayon de la reprise d'une vie presque normale:


> Chelsea Wolfe (et pas Shining car choisir c'est renoncer) pour un concert plus lourd qu'attendu, mais pas moins sensible.


> Virginie Despentes accompagnée de Zëro pour une lecture d'extraits du Requiem Des Innocents, de Louis Calaferte, une découverte pour laquelle je leur serai éternellement reconnaissant à tous les 4/5.


> OM (avec en première partie les moyens Black Heart Procession ou Rebellion, mais on s'en fout ils remplaçaient Dead Rider qui est pourtant une claque aussi inattendue que tardive), dans lequel Al Cisneros maigrit à mesure que Emil Amos bouffe dans son assiette...

Des ratages encore:

> Carcass (+ Napalm Death + Obituary + ...) ou Cinematic Orchestra, car choisir c'est renoncer donc parfois on choisit même pas et on renonce quand même, mais à tout.

> Necro, parce que c'est pas si terrible au delà du concept, et que certaines amitiés doivent être entretenues.

Et d'autres bons à excellents moments:

> Clutch qui m'auront presque fait zapper leur très bonne première partie (les grecs de Planet Of Zeus), tellement ils m'auront mis dans un état oublié depuis mon adolescence.

> Refused pour qui je ne tarie pas de critiques, mais qui savent y faire en terme de composition et de show, toutes considérations "idéologiques" mises à part.

PS: je mets pas les liens de suite, mais tout est trouvable facile dans Gogole.






Deafheaven + Myrkur le 8/3 @u Trabendo

Le nouveau nouveau neo-metal c'est donc le "post-beumeu", après le nouveau neo qu’était le "post-core".

Mention "spéciale" à l'indigence du live de MYRKUR, alors que sur disque je persiste à trouver ça pas mal... et gros show de DEAFHEAVEN qui m'ont fait me demander ce qu'auraient donné JOY DIVISION si ils avaient été Norvégiens.

PS: un vrai merci à Kongfuzi pour m'avoir fait gagner une invitation (après ma déclaration d'amour d'un goût vaguement douteux au rose/black-metal, qu'Edith Piaf me pardonne...).

Savages + Bo Ningen @ La Cigale le 1/4

Aussi bons que les disques soient, la seule raison d'aller au-delà de l'agacement généré par ce groupe (et surtout sa chanteuse Jenny "Christ" Beth), c'est les collabs avec Bo Ningen... De toute façon c'était complet.

Jesu / Sun Kil Moon @u Divan Du Monde le 22/2 (support My Name Is Nobody, mais son prénom c'est Vincent)

Je suis passé à la Fnac pour fouiller dans les bacs à soldes et j'ai entendu la musique qui passait... comme ça m'a bien plu j'ai demandé au chef de rayon ce que c’était et il m'a dit que c'était ce nouveau disque dont j'attendais pas grand chose: la collaboration entre Broadrick et Kozelek qui justement jouait un concert en passe d'être complet le lundi qui suivait alors j'y suis allé... et j'ai plutôt bien aimé me laisser balader par la logorrhée du faussement antipathique Mark Kozelek soutenue par la guitare du sympathique Justin Broadrick et la batterie du non moins sympathique Steve Shelley pendant 2h30: d'aucun(e) aura trouvé ça un peu long et chiant mais c'est compréhensible.


·  Carondelet
·  Fragile
·  Sally
·  Exodus
RAPPEL
·  Condor Ave
·  Win


Morgue le 18/2 @u Cirque Electrique

Quand t'en as pas pris assez à ton entraînement de boxe du jeudi, tu vas voir MORGUE qui tourne pour la promotion de son dernier album... www.morguecult.bandcamp.com (petit regret d'avoir raté le reste, mais choisir c'est renoncer).